• Poste Saba de 1939 en parfait état de fonctionnement avec ses deus tubes d'origine

    Ce poste est tout courant (11, 130, 220 volts)


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  • André-Marie AMPERE

    Physicien français né à LYON le 20 janvier 1775, mort à MARSEILLE le 11 juin 1836.

    André-Marie Ampère

    Son père Jean Jacques Ampère, après s'être occupé du commerce des soieries lyonnaises, se retire des affaires pour profiter de sa fortune dans sa maison de campagne de Poléymieux près de LYON où le jeune prodige est élevé dans une grande liberté d'esprit.

    Elève extrêmement doué, André-Marie écrit à 13 ans un traité sur les coniques et s'intéresse très tôt à la botanique, la poésie et la musique.

    Doué d'une immense curiosité intellectuelle, il lit à 14 ans les 20 volumes de l'Encyclopédie. La puissance de sa mémoire est telle qu'à la fin de sa vie il sera capable de réciter des pages entières de cette encyclopédie sans jamais les avoir relues.

    Mais la vie paisible de ses premières années ne tarde pas à être troublée par les évènements de la Révolution.

    Son père qui avait trouvé dans la révolution une occasion d'entrer en politique est élu juge de paix du quartier des halles de LYON et se rattache, comme beaucoup d'intellectuels de l'époque qui avaient des idées fort avancées, au parti Girondin.

    Lorsque la Convention bascule à la Montagne, il se heurte violemment à la dictature du délégué local, le redoutable Challier.

    Il parvint à mener à LYON une forte opposition à Challier et le fait arrêter puis exécuter.

    La Convention entra alors en guerre avec la ville de LYON et après un siège de 2 mois, les troupes parvinrent à entrer dans la ville et à l'occuper.

    Pour venger la mort de Challier, la Convention, après un jugement sommaire ordonne l'exécution de Jean Jacques Ampère qui est décapité.

    Maison d'Ampère à Poléymieux près de LYON (Photo Cim)

    André-Marie qui était resté à Poléymieux pendant ces évènements, fut si brutalement frappé par la mort de son père qu'il resta de longs mois dans un état complet de prostration et que l'on craint pour sa raison.

    Mais sa jeunesse reprend le dessus et ses facultés intellectuelles le replongent dans les études et la réflexion.

    En 1797, il se fiance avec Julie Caron, la fille d'une famille de la bourgeoisie lyonnaise, mais les crises révolutionnaires qui ont profondément miné la fortune de la famille Ampère, l'obligent à attendre le 2 août 1799 pour se marier.

    Julie lui donne un fils, Jean Jacques, en 1800 qui deviendra plus tard un brillant littéraire, membre de l'Académie Française.

    Mais la vie d'André-Marie Ampère va traverser une nouvelle épreuve douloureuse après la mort de sa jeune femme en juillet 1803.

    Découragé, il part pour Paris.

    En 1804, il est nommé répétiteur de mathématiques à l'Ecole Polytechnique et à partir de cette date il vit à PARIS.

    Mais cet esprit tumultueux s'intéresse à bien d'autres sujets que les mathématiques.

    Il s'intéresse aux grands problèmes de la chimie du moment et énonce la célèbre hypothèse connue dans tous les traités de chimie sous le nom de loi d'Avogadro car elle fut présentée à peu près en même temps par le célèbre savant italien à partir d'une approche différente.

    Mais sa carrière scientifique n'est pas terminée. A partir de 1820, à 45 ans, il va se consacrer à l'électricité et à l'électromagnétisme.

    Expérience réalisée par Ampère

    De retour d'un voyage à Genève au cours de l'été 1820, ARAGO fait un exposé devant l'Académie des Sciences le lundi 11 septembre sur les expériences d'OERSTED.

    Ampère qui a dû suivre attentivement cet exposé présente la semaine suivante 2 mémoires dans lesquels il explique le lien entre les actions du mouvement de l'électricité et les actions magnétiques induites.

    Il montre par exemple la similitude entre l'aimant naturel et le solénoïde alimenté par un courant.

    Dans l'expérience ci-contre la bobine, suspendue par un fil fin, a ses 2 extrémités qui plongent dans une coupelle de mercure ce qui lui permet de tourner librement sur son axe.

    Elle s'oriente dans le sens Nord-Sud lorsqu'on fait passer un courant.

    Il poursuit ses travaux et expose dans son mémoire de 1827 "la théorie analytique des phénomènes électrodynamiques déduite uniquement de l'expérience".

    Il invente le vocabulaire moderne de l'électricité (par exemple les mots courant et tension).

    Bonhomme d'Ampere

    Il définit les relations entre le courant, le champ magnétique induit dans un conducteur et les forces électromagnétiques et leurs orientations à l'aide du Bonhomme d'Ampère.

    Machine de PIXII

     

    En 1832, il fait modifier une machine électrique à induction construite par le physicien Jean Nicolas HACHETTE (1769-1834) et le technicien Hippolyte PIXII (1808-1835).

    Cette machine fournissait du courant alternatif, mais Ampère y ajoute une bascule pour inverser périodiquement le courant et produire du courant continu.

    Le commutateur d'Ampère est né ainsi que le principe de la dynamo qui va permettre de faire du courant continu par un autre moyen que la pile

    AMPERE tombe malade d'une pneumonie en 1836 au cours d'une tournée d'inspection universitaire dans les départements du Midi et meurt dans un demi oubli à Marseille le 11 juin à l'âge de 61 ans.


    ooOoo


    Un musée lui est consacré dans sa maison de POLEYMIEUX dans la banlieue de LYON.

    Statue de A. M. AMPERE à Poléymieux




    Pour plus d'information allez sur le site de la Maison d'Ampère à l'adresse ci-dessous ....

     

    ...... et lors d'un passage en région lyonnaise ne manquez pas de vous arrêter au Musée où vous vous replongerez quelques temps dans la vie de cet illustre savant.

     


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  • 4689

    Pays: Pays-Bas   Fabricant: Philips; Eindhoven (tubes international!); Netherlands
      Type: Vacuum Pentode Power/Output
    Tube ID = 10878
    Identique à 4689 = EL5/375
    Similaires Differentes limites maxi :
    EL5
    Différent chauffage :
    4688
    Différent culot :
    EL61
    Première série 1937 Tube leaflet collection E.Erb Analysis by original leaflets
    Première source Jun.1937 : Daten und Schaltungen moderner ... Röhren; Philips #2
    Successeurs EL61

    Culot Europe culot P (P8A-8 contacts) (Codex=Seo)
    Chauffage Vf 6.3 Volt / If: 1.3 Ampère / -: Indirect / -: Parallel, ~ = (AC/DC) /
    Prix 0 Prix (visible pour membres seulement)
    Bibliographie Taschenbuch zum Röhren-Codex 1948/49
     
      4689_umgebung_1.png
      4689: Röhrenkartei Drenkelfort
    Peter Hoddow
    4689_1.jpg
    4689
    Rudolf Osterkamp
     
    au19_5.png
    4689: RTT 1974 (Franzis) 13. Auflage
    Martin Renz

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  • L'utilisation de cet article, en entier ou en partie est interdite pour l'usage commercial ! 
     
    Pour faire suite à la gamme des tubes à contacts latéraux des séries C, E et A (CK1, CF1, EK1, EF1, AF3, AK2, AL1, etc...) commercialisée en 1934/1935, Philips a sorti une nouvelle série, baptisée "Série E Rouge", en 1936.

    Elle est équipée du culot à contacts latéraux, comme précédemment. Au lieu d'être argentée ou dorée, la métallisation extérieure est maintenant colorée en rouge, d'où le nom de cette série.

    Les tubes pour petits signaux étaient considérablement plus petits, et ils avaient des fils de sortie beaucoup plus courts, du fait de la structure très courte du support pincé. Comparés aux précédents, ces tubes avaient des caractéristiques améliorées. La consommation du filament était seulement la moitié de celle des tubes A et C, et seulement les 2/3 de celle des tubes Américains équivalents.


    La comparaison de l' EF5 avec l' AF2 de 1934, l' AF3 de 1935, l' EF41 de 1947, et l' EF89 de 1954 montre l'évolution des dimensions.


    Ils constituaient la réponse peu coûteuse en verre à la série des tubes RCA métalliques Octal de 1935,et ont probablement servi de modèle pour la série Américaine GT sortie 2 ans plus tard.

    La tension filament était maintenant normalisée à 6,3 V. Il n'y avait alors plus besoin de tubes différents pour les postes secteur alternatif (auparavant les tubes 4 V série A, tels que AK2, AF7, etc...), et les auto-radios (auparavant les anciens 6,3 V série E, comme les EK1, EF1, etc...). Le courant filament de tous les tubes petits signaux était maintenant de 0,2 A, donc ces tubes pouvaient aussi être utilisés dans les postes "Tous courants" en mettant les filaments en série.

    En conséquence, le nouveau EF5 "Rouge" remplace l'AF3 (courant alternatif), le CF3 (Tous courants), et l' EF2 (autoradio). Les postes tous courants n'ont plus besoin que du tube final et de la valve dans l'ancienne série C.

    La série originale de 1936 comprenait les types EK2, EF5, EF6, EB4, EBC3, EL2, EL3, EL5, EM1, EZ2, EZ3 et EZ4.


    En 1937, sont apparus les types EBF1, EBL1, EH2, et C/EM2

    En 1938, sont apparus les types EAB1, EBF2, ECH2, EF8, EF9, EFM1, EK3, EL6, ELL1, 1882 et 1883

    En 1939, ont été ajoutés l' ECH3 et l' EM4.En 1940, la série principale a été plus ou moins complétée par l’ECH4 et l’ECF1.

     

    La série rouge a été diffusée principalement en version E avec chauffage 6,3 V et culot à contacts latéraux (“Patte d'éléphant" ou CT 8). Quelques types supplémentaires de la série C avec courant de chauffage de 0,2 A sont sortis aussi.


    A partir de 1938, les premiers tubes rouges à culot octal sont apparus, en Grande-Bretagne seulement.

    En 1940, dans la série des tubes octal rouges, sont apparus les tubes U avec courant de chauffage de 0,1 A, ainsi que les tubes D avec tension de chauffage de 1,4 V pour alimentation par batterie.

    En 1948 et 1949, la série précédente de tubes rouges réapparut temporairement en doré, fabriquée par Valvo en Allemagne, jusqu'à ce que l'industrie soit en mesure de fabriquer les tubes Rimlock plus modernes.

    C'était les types EBF2, EBL1, ECH4, EF6, EL8, EM4 pour courant alternatif, et les types UBL3, UCH5, UF5, UF6, UL2 et UY4 pour les tous courants. 

    Les lampes rouges Philips

    C'est apparemment la France qui a servi de marché - test pour ces nouveaux tubes, car ils y ont été présentés en Mai 1936, contre seulement en 1937 dans les autres pays.

    L'édition Française du "Bulletin technique PHILIPS" de Mai 1936 (ci-dessus), et, plus d'un an plus tard, l'édition Anglaise du "PHILIPS Setmakers Bulletin" d'Août 1937 (ci-dessous), le montre clairement.

     


     
    Ils ont rapidement connu un grand succès dans pratiquement tous les pays de l'Europe continentale (sauf l'Allemagne), ce qui fait qu'ils sont connus sous le nom de "Série Transcontinentale".


    SERIE " TRANSCONTINENTALE " 
     

    Des lampes rouges en Allemagne ?

    Contrairement aux développements précédents, cette fois-ci Telefunken n'a pris aucune part dans la création des tubes rouges. Au contraire, le monopole virtuel de Telefunken en Allemagne a empêché l'introduction de cette série innovante.

    Il est évident que Telefunken à ce moment avait déjà prévu d'adopter la technologie des tubes métalliques Octal produits aux USA.


    Pour ne pas apparaitre comme une simple copie, les futurs tubes Acier Telefunken devaient bien sûr avoir l'air complètement différent des modèles Américains, ce qui a retardé leur sortie jusqu'en 1938. 


    C'est seulement avec eux que Telefunken a disposé d'une gamme capable de concurrencer les tubes rouges Philips sortis deux ans auparavant. C'est pourquoi, en Allemagne, il a fallu se contenter pendant longtemps des séries A et C, dont les tubes "petits signaux" en particulier étaient techniquement sous-développés et périmés par rapport à la série Rouge. 
     


    Un cas exceptionnel s'est présenté en 1938, à la suite de l' "Anschluss" (annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie). Il n'y avait pas de monopole Telefunken en Autriche, et la série rouge y était déjà très répandue. 

     

    Comme les constructeurs Autrichiens pouvaient dès lors fournir leurs postes à toute la zone sous contrôle Allemand (le Grand Reich Allemand), la vente des tubes de la série Rouge a été autorisée, mais seulement inclus dans les récepteurs Autrichiens, ou en pièces de rechange pour ceux-ci. 
    Cette opportunité pour Philips n'a pas duré longtemps, les compagnies Autrichiennes ayant été immédiatement obligées de changer leur schémas en faveur des tubes Acier Telefunken.

    Une autre exception a été celle de récepteurs commercialisés sous des marques Allemandes, et qui contenaient des tubes rouges. C'était cependant des "Besatzungsradios" (radios d'occupation), que des compagnies étrangères ont été obligées de fabriquer dans des pays sous occupation de la Wehrmacht (l'armée de Hitler), et qui ont été vendues comme de prétendues exportations Allemandes vers des pays tiers. Rien n'était Allemand dans ces récepteurs, sauf la marque..

    La série Rouge, première livraison Mai 1936  

     EB4

    Double diode, remplace AB1, AB2, CB1, CB2, EB1 et EB2.
    Pour la démodulation (détection) et la production de tension de CAG.


    Première double diode avec blindage entre les 2 sections et cathodes séparées, inspirée de la 6H6 Américaine, donnant donc plus de liberté d'utilisation que ses prédécesseurs à cathode commune. Si la FM avait existé en ce temps-là, les diodes de la EB4 auraient pu être utilisées dans le détecteur de rapport.

     

     EBC3

    Double diode-triode, remplace ABC1, CBC1 et EBC1.
    Pour utilisation comme détecteur, CAG et préamplification BF.

    S = 2,0 mA/V, µ = 30, Ri = 15k 

    Grâce à sa faible résistance interne, la triode peut être utilisée en oscillatrice, ou, si nécessaire, comme driver de transformateur BF.

     EF5

    Pentode à pente variable, remplace AF3, CF2, CF3, EF2 et EF3.
    Pour amplification HF ou FI, avec tension d'écran fixe. 
    S = 1,7 mA/V.

    Caractéristiques très voisines de celles des tubes Américains 6D6 / 6U7.

     EF6

    Pentode à pente fixe, remplace AF7, CF1, CF7, EF1 et EF7.
    Pour détection et amplification HF ou FI.

    S = 1,8 mA/V, µ = 175.

    Montée en triode, utilisable comme driver de transformateur BF.

    L’EF12 Telefunken, sortie plus tard, a des caractéristiques très voisines.

      

     EK2

    Octode pour changement de fréquence, remplace AK2, CK1 et EK1. 

    Pente de conversion Sc = 0,55 mA/V.

    Présente des améliorations par rapport à ses prédécesseurs, particulièrement en ce qui concerne la stabilité en fréquence. Cependant, l'application du CAG en ondes courtes n'est pas recommandée.

     EL2

    Pentode de sortie pour autoradios, remplace EL1 et CL1.

    Pa = 8W, Ia = 32 mA, S = 2,8 mA/V, If = 0,2 A.

    Les caractéristiques sont celles de son prédécesseur EL1, sauf que le courant de chauffage est réduit de 0,4 à 0,2 A, pour permettre une connexion en série avec d'autre(s) tubes de la même famille, dans le cas d'autoradios alimentés en 12V. La dissipation d'anode a été augmentée en même temps, passant de 5 à 8 W, en ramenant la polarisation de grille de -23 à -18,5V, de façon à porter le courant de repos à 32 mA au lieu de 20.

     

    L'EL2 est le précurseur des tubes de sortie à faible puissance ultérieurs EL32, EL42, EL95, ELL80 et ECLL80, dans lesquels le courant plaque a été réduit à 26 mA pour l'EL42, et à 24 mA pour l'EL95.

     EL3 et EL3N

     

    Pentode de sortie, remplace AL1, AL2, AL3 et AL4.

    Pa = 9W, Ia = 36 mA, S = 9 mA/V, Vg1 = - 6V.
    Ces tubes poursuivent l'utilisation de la technologie des tubes de sortie à grande pente, commencée avec l’AL3. Ne nécessitant qu'un signal de 4,2 V sur la grille, on peut omettre l'étage préampli BF dans un récepteur simplifié, ou on peut utiliser la contre-réaction pour réduire la distorsion dans des récepteurs plus élaborés. Dans un récepteur à réaction, il suffit d'une EF6 en détection grille pour piloter une EL3 à pleine puissance. La cathode de grande surface procure aussi une grande durée de vie à ces tubes. La vieille EL3 se reconnait entre toutes, avec son enveloppe cylindrique à la base, un petit retrait en forme d'épaule vers les 3/4 de la hauteur, suivi d'une autre partie cylindrique vers le sommet. L’EL3N (N = nouveau) a une enveloppe en verre de forme normale en dôme.

    Avec un courant filament de 1,2 A, l’EL3 d'origine avait une puissance de chauffage similaire à celle de l'AL3. A peine quelques mois plus tard est apparu l’EL3N, avec un courant ramené à 0,9 A. La vieille EL3 avait encore une cathode cylindrique, comme l’AL3. Peu de temps après, on s'est aperçu que le bobinage de la grille pouvait s'effectuer bien mieux en restant équidistant d'une cathode ovale (en réalité elliptique) que d'une cathode circulaire.

    De cette façon, on a vu l'efficacité s'améliorer, et donc la consommation de chauffage diminuer, avec aussi une distorsion réduite pour les petits signaux. L’EL3N et l' AL4 ont été les premiers à utiliser cette cathode ovale. Depuis ce temps-là, les cathodes ovales ou à profil plat ont été utilisées dans presque tous les tubes de sortie. L’EL3 est pratiquement le prototype des types EBL1, EL11, EBL21, EL33 (=6M6), EL41, EL84 et ECL86.

     

     AL5

     

    Pentode de sortie de grande puissance, contrepartie Européenne de la 6L6 Américaine.
    Présentée en Janvier 1937. (pour l'image, on ne disposait malheureusement que d'une AL5, qui a la même apparence que l’EL5, à part la métallisation dorée au lieu de rouge).

    A peu près en même temps, ou même légèrement avant la sortie de la fameuse tétrode à faisceaux dirigés 6L6 de RCA, ses équivalents Européens EL5 et AL5 sont apparus (ils sont électriquement identiques, à part la tension de chauffage). L’EL5 avec le chauffage moderne sous 6,3 V a toujours été fourni par Philips comme une authentique pentode avec une grille 3 (suppressor) bobinée, un courant de chauffage de 1,3 A et cathode ovale, tandis que l’AL5 Telefunken avec chauffage conventionnel sous 4 V était souvent (ou toujours) construit comme une tétrode à faisceaux dirigés comme la 6L6. La 6L6 est toujours une tétrode munie de plaques de concentration de faisceau au lieu d'une grille suppresseuse, avec 0,9 A de chauffage et une cathode à profil plat, mais en caractéristiques et puissance, il y a une similarité remarquable avec l' EL5 et l' AL5.

    Tandis que RCA mettait en avant le "Beam Power" et le principe de la concentration des faisceaux pour obtenir une faible distorsion harmonique des signaux de sortie, Philips prétendait qu'il pouvait atteindre le même but, ainsi que d'autres avantages par rapport à la Beam tetrode, grâce à la construction spéciale de l' EL5. Savoir lequel des deux principes est réellement meilleur pour les tubes de sortie BF est question d'opinion personnelle, les deux étant encore utilisés aujourd'hui (EL34, EL84 comme pentodes, 6L6GC, 6550 comme Beam tétrodes). En faveur de la tétrode, on peut du moins compter sur un prix de fabrication plus bas, car au lieu d'une grille bobinée, on n'a besoin que d'une plaque métallique. La tétrode a clairement trouvé sa place dans les circuits de balayage lignes de télévision, avec les PL36, PL519, etc...

     
    En classe A, l’EL5 délivre une puissance de sortie de 8,8 W, et 19,5 W en push-pull. Les types 4689, 4654 et EL50 sont sortis plus tard avec la même construction et les mêmes caractéristiques que l’EL5, mais plus élaborées pour de plus hautes tensions et puissances de sortie.


    La 4689 est aussi appelée EL5/375 (tension de service 375 V).


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  • Bienvenu sur le blog de Marcel-94

     

    Ce blog va vous faire connaitre l’histoire de la T.S.F de la fin du 19eme siècle, jusqu’au 20eme siècle et fin des années 1960.

     

    Car à cette époque est la fin programmée des tubes, car le transistor se perfectionna depuis sa création aux Etats Unis en 1947.

     

    Le tube résista encore quelques années avant d’être définitivement remplacer les semis conducteurs (transistors) et plus tard le circuit intégré complément du mariage de ces deux composants.

     


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